Les deux géants que sont le Paris Saint Germain et l’AS Monaco prennent leur envol. Avec 21 points et exactement les mêmes résultats, c’est-à-dire 6 victoires, 3 matchs nuls et 0 défaite, ils ont déjà 4 points d’avance sur le troisième (Lille) et le quatrième (Marseille). Seuls deux buts les séparent au goal average.
Investissement n’est pas parachèvement
Suffit-il d’attirer des investisseurs fortunés pour qu’un club s’impose dans son championnat ? C’est ce qu’on pourrait penser de prime abord. Mais tout n’est pas aussi simple. Premièrement, certains dirigeants souhaitent garder leur indépendance financière et ont actuellement pour principal objectif la santé financière de leur club. Deuxièmement, lorsque l’on fait de ce cas une généralité, la concurrence devient bien trop forte et ne garantit pas forcément la réussite d’un tel projet. Enfin, les équipes ayant séduit les milliardaires – russes pour Monaco, qataris pour le PSG – doivent appliquer une stratégie appropriée aux coûteux recrutements qu’ils permettent de réaliser. Il ne suffit donc pas d’avoir Ibrahimovic, Cavani et Lavezzi dans ses rangs. Il faut que les joueurs s’entendent – c’est le cas actuellement – et qu’il n’y ait aucun déséquilibre au sein de l’effectif. La cohésion de l’attaque parisienne est par exemple remarquable. Pour en savoir plus sur les autres grands clubs européens, cliquez ici.
Un championnat à deux vitesses ?
Les clubs que la plupart des spécialistes voyaient rivaliser avec ces deux cadors sont l’OM, l’OL et, dans une moindre mesure, Lille et Saint-Étienne. Pour l’instant, il n’en est rien. L’OL a du se serrer la ceinture pour satisfaire le fair-play financier et n’a donc pas pu enrichir son effectif. De plus, l’équipe doit mettre une croix sur le bonus de qualifications en Ligue des Champions, une compétition non-négligeable pour les finances d’un club. Saint-Étienne et Montpellier sont respectivement 7ème et 8ème avec 13 et 12 points. Montpellier a pris une sévère correction 4 – 1 contre l’ASM. Saint-Étienne n’a rien pu faire face à Monaco (2 – 1). A souligner aussi : l’étrange succès 5 – 1 de Montpellier contre Lyon et l’essoufflement (la disparition?) d’un club qui dominait de bout en bout la Ligue 1 dans les années 2000. A vous de voir si vous les voyez gagnants ou non face au PSG le 30 Novembre prochain via la plateforme pariermieux-gagnerplus.fr. L’OM, de son côté, a du s’incliner face à Monaco (2 – 1) et à l’OM (2 – 1 également) mais semble actuellement le mieux placé pour jouer les trouble-fêtes. Lille, la meilleure défense du championnat (4 buts encaissés), fait aussi de la résistance. Petit détail toutefois : les lillois n’ont encore affronté ni le PSG ni Monaco.
Un championnat qui fait curieusement penser à la Liga…